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Un million de raisons de prendre une année sabbatique pour voyager (partie 1)

Dernière mise à jour : 6 mai 2021


1. Quels sont les intérêts de partir à 2?

Cloé : Je ne me sentais pas assez courageuse pour me dire « Allez, je pars toute seule à l’autre bout du monde ! ». C’est assez rassurant d’avoir un pilier, d’avoir quelqu’un à coté pour se dire que s’il y a un problème et que je panique au moins l’autre pourra compenser. C’est quelqu’un qui me tient compagnie pendant les moments difficiles mais aussi tout simplement les moments un peu long, comme dans un bus de 8h… Et même pour les moments joyeux je me suis rendue compte sur place que c’était hyper important de pouvoir partager toutes ces belles choses.

Nathalie : Je pense que c’est hyper différent de partir seule ou à deux. Le premier avantage on l’a remarqué surtout au début : se soutenir ! Forcément les deux, trois premières semaines c’était pas facile. Tu pars 5 mois, à l’autre bout du monde, sans tes parents ni tes amis du coup on s’est accrochées et soutenues comme on a pu. Ça rassure d’avoir quelqu’un qui te connait, qui te comprend et qui parle la même langue que toi. Et puis au fil du voyage, ce qui était génial c’était de pouvoir partager directement avec quelqu’un tout ce que tu vis. Ce qui fait que tu te racontes des choses qui paraitraient banales au quotidien !

2. Pourquoi avez-vous décidé de partir ensemble ?

Cloé : J’avais regardé avec plusieurs amies si elles étaient intéressées à partir, après certaines pouvaient et d’autres pas. Nathalie c’est quelqu’un que je connais très bien. Il y a beaucoup de gens qui nous ont demandé « mais vous êtes amies depuis combien de temps ? » parce qu’il faut bien se connaitre pour partir 5 mois ensemble ! Et oui ça fait quand même 6ans qu’on se connait, on a fait déjà beaucoup de choses ensemble, on a travaillé souvent sur des projets comme par exemple Walliwood. Du coup on savait qu’on s’entendait bien, que s’il fallait faire des concessions on savait discuter et se mettre d’accord. Ca s’est fait avec Nathalie parce qu’elle était aussi motivée par l’Amérique du Sud ! C’est important d’avoir un projet commun.

Nathalie : Parce que c’était presqu’une évidence ! Je n’imaginais pas partir à l’autre bout du monde pour ce premier grand voyage seul. Alors on en a parlé puis reparlé et un jour on s’est dit « ça serait rigolo si on partait ensemble non ? » Et on l’a fait !

3. Pourquoi as-tu été attirée par l’Amérique du Sud et pourquoi par ces pays en particulier ?

Nathalie : Franchement aucune idée… Je ne sais pas d’où vient ce rêve. Je ne sais pas, je pense que toute la culture des Andes m’intéresse et les lieux que je voyais en photos me paraissaient magiques. Et peut-être bien que je rêvais de voir des mes propres yeux un alpaga…

Cloé : J’avais l’envie d’un endroit très loin ! J’avais déjà fait avec mes parents en partie l’Asie et j’avais l’envie de voir d’autres cultures. Et du coup l’Amérique du Sud c’était assez évident ! C’est un continent qu’on ne connait pas beaucoup. Et c’est aussi ça qui est intéressant : découvrir des endroits dont on n’attend rien. Mes parents ont très peu voyagé en Amérique du sud et pour moi c’était dans cette même optique de grandir et de prouver que je pouvais faire des choses sans eux. C’était de visiter un endroit qu’eux n’avaient pas fait. C’est vraiment prendre son indépendance et son envol et se dire ben si on y retourne c’est moi qui pourrai leur faire découvrir des choses alors que c’est toujours eux qui m’ont fait découvrir des choses.

Les pays ça s’est fait un peu par rapport à l’organisme avec lequel on est parties. Ils n’avaient pas des programmes dans tous les pays donc on a sélectionné les pays d’Amérique du Sud où ils en proposaient (Equateur, Pérou, Chili). Ensuite la Bolivie on avait entendu pas mal de chose sur le Sud à visiter. L’Argentine on s’est dit qu'il fallait qu’on termine par un pays qui a un gros aéroport pour avoir des vols internationaux et du coup Buenos Aires ! Et le Paraguay parce qu’on devait passer par Pa'ï Puku. Du coup ce sont vraiment des projets précis qui nous ont attirées dans chaque pays et qui nous ont permis de visiter d’autres choses dans ces pays.

4. Repartirais-tu dans ces pays ?

Cloé : Oui, car nous aimerions garder contact avec l’association Pa’ï Puku et donc forcément y retourner un jour. Après une fois qu’on est en Amérique du Sud… bien sûr on a l’envie de revoyager ! La Bolivie j’aimerais beaucoup la visiter, surtout après avoir vu le sud.

Nathalie : Oui, sans hésitation parce qu'il reste au moins un million de trucs à visiter et qui sait pourquoi pas remonter plus en Amérique centrale ? (affaire à suivre...)

5. Qu’as-tu découvert ?

Cloé : Ce qui nous a énormément plu en Amérique du Sud c’est la chaleur des gens et l’accueil des gens. Ils ont été accueillant partout, ils venaient d’eux même nous aider, ce qu’on voit rarement en Europe. Il y a beaucoup de personnes qui viennent vers toi pour t’aider ou par curiosité car ils ont cette culture très ouverte et chaleureuse. C’est très rassurant parce qu’il y avait toujours des gens là pour nous.

J’ai appris que je pouvais faire confiance aux gens, on n' a jamais eu de problèmes, les personnes étaient toujours là pour nous aider et non pas pour nous faire du mal. Et ça m’a confirmé dans cette idée que l’homme a un bon fond et que je peux faire confiance (même si bien souvent on n’a pas vraiment eu le choix).

Nathalie : Des gens positifs qui osent se lancer dans différent projets sans avoir la crainte de se planter royalement. Des gens heureux et très chaleureux ! Il n’y a pas un seul endroit où je ne me suis pas sentie accueillie.

Bon et j’ai aussi découvert des gens qui rêvent de connaître l’Europe, car pour eux c’est la réussite et la sécurité…L’Europe est un exemple pour eux, au quotidien !

6. Qu’as-tu découvert sur toi-même ?

Nathalie : J’ai découvert que je pouvais être patiente, ce qui n’était pas du tout le cas avant… J’ai découvert que j’étais capable d’apprendre une langue en 1 mois. C’était énorme et j’en suis super fière ! J’ai découvert que je peux vivre dans un nouvel environnement loin de tout et que je suis capable de gérer n’importe quelle situation… c’est sûr j’ai toujours le reflexe d’appeler maman quand je suis malade c’est quand même rassurant et je pense que ça ne changera jamais…

Cloé : Je me suis trouvée plus courageuse que ce dont je pensais. Assez pour partir me balader à deux ou parfois même seule dans des endroits totalement inconnus, pour être remontée sur un vélo, avoir escaladé des rochers… Il y a pleins de choses que je me suis dit « Ah finalement si tu ne te poses pas de questions tu peux le faire ! ».

7. Quelles capacités personnelles as-tu développées ?

Nathalie : Une ouverture d’esprit, beaucoup plus de tolérance et de zen attitude. Un peu moins de prise de tête tout simplement… J’ai l’impression d’être une autre personne maintenant.

#Argentine #Paraguay #Pérou #Equateur #Chili

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